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Une rivalité de dernière
minute menacera l'entreprise, un sieur Pierre Jon du Bosson
ayant conçu le projet de draîner les contributions
de Chaucisse vers une deuxième église, qui finalement
sera construite au XIXème siècle.
En attendant l'église
de Saint Nicolas est achevée en 1790, juste à
temps pour subir l'invasion des troupes françaises
et le rattachement forcé au nouvel état révolutionnaire.
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La Révolution Française
est une très mauvaise affaire pour le clergé
savoyard, non seulement habitant d'un pays occupé,
mais forcé de prêter serment ou de s'exiler.
Le curé de Saint Nicolas se réfugie dans
le Valais suisse et son vicaire veille pendant deux
ans sur la paroisse martyre. Les prêtres de passage
étaient cachés dans les hameaux et les
chalets au pied des Aravis, et leurs protecteurs, s'ils
étaient pris, "traînés de prison
en prison", voire fusillés.
Les
saccages et les assassinats se sont multipliés
par toute la vallée mais Saint Nicolas a protégé
ses prêtres et préservé les richesses
de son église, démontées puis cachées,
probablement dans la vallée de Manigod d'où
le sculpteur du rétable principal était
originaire.
C'est
à lui qu'il appartiendra de remonter l'ensemble
et de l'enrichir à la fin des persécutions
vers 1800. Depuis lors et à l'exception des travaux
réalisés en 1999/2000 pour la stabilisation
de l'édifice, l'église de Saint Nicolas
n'a subi aucune modification importante.
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