PaRédactions d'enfants
Textes et dessins réunis par M. Chareyron au fil des années. Le choix présenté reflète la vie du village entre 1970 et 1985

Test de ski

 

 

 

La descente de la montagne

 

 

L'accident

 

 

 

La foudre

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Samedi matin, tous les écoliers de Saint Nicolas sont allés passer des tests de ski aux Evettes. Tout le monde était là, sauf Arnaud, victime d'une entorse. Au bas des pistes, nous avons enfilé nos dossards. J'ai reçu le numéro 14. Nous avons d'abord effectué une descente d'échauffement, avant de reconnaître le tracé de la Flèche. Les premiers concurrents partent bientôt. Enfin, arrive mon tour: quel trac! Jambes flageolantes, coeur battant, je m'élance, fonçant droit sur les piquets. Nous avons parcouru deux fois le slalom. Hélas, je n'ai réalisé qu'un temps moyen. Je décrocherai ma flèche d'argent la prochaine fois! Ce qui compte, c'est de participer. Je me suis quand même bien amusé !

Thierry

 

 

Lundi passé, avec mes parents, nous sommes allés chercher les vaches à la montagne car il avait neigé en abondance. Pauvres bêtes, comme elles devaient avoir froid et faim! Qu'elles étaient contentes de descendre! Elles étaient toutes folles, sautaient comme des cabris, meuglaient à qui mieux mieux, se bousculaient entre elles. Notre pauvre Mickey n'arrivait pas à les calmer. Heureusement, en chemin, elles se sont assagies et tout s'est bien passé.

Nadia O.B.

 

Samedi, durant la nuit, aux environs d'une heure, s'est produit un accident à côté de chez nous. Une voiture a glissé sur le verglas et est tombée dans le lit de la rivière. Une femme, l'air choqué, les pieds nus et ensanglantés, est venue nous prévenir. Nous avons aussitôt appelé pompiers, gendarmes et médecin. Ils sont venus, ont dégagé le chauffeur coincé sous sa voiture, ont donné les premiers soins et transporté les blessés à l'hôpital. Après, nous nous sommes recouchés. Le lendemain matin, j'ai dit à mon père que je n'avais pas pu dormir, trop énervé par cet accident.

William

 

Un jour d'orage, aux Aravis,en été, vers 17 heures 30, la grêle tombait. Nous avions sorti les bêtes. Les grêlons les fouettaient si fort qu'elles ne restaient plus en place. Les tonnerres claquaient. Tout à coup, l'un d'eux fit plus de bruit que les autres. Quelques instants plus tard, ma mère monta dans la chambre : elle vit une maison qui brûlait sur la Giettaz. C'était une ferme.
Son unique habitant a été foudroyé. Trois vaches et un veau ont été brûlés vifs. Deux bouteilles de gaz ont explosé. Tout a été détruit. Des voisins ont essayé de secourir le fermier. Ils voulaient défoncer la porte mais ils n'y sont pas arrivés car elle était verrouillée.

Pascal Bouchex

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